Jacques Chirac ne se dérobera pas
Communiqué du Bureau du Président Chirac :
« Le président Chirac a pris connaissance de la décision rendue ce jour par Mme Xavière Siméoni, juge d’instruction.
Cette décision prononce un non-lieu pour le chef de faux en écriture publique. En revanche, contrairement aux réquisitions du parquet, elle renvoie devant le tribunal de grande instance de Paris le président Chirac ainsi que neuf autres personnes pour 21 supposés emplois fictifs sur les 481 emplois examinés par la justice, ce qui exclut toute idée de système durant la période où il a été maire de Paris.
Le président Chirac prend acte de cette décision en justiciable comme les autres.
Il est serein et décidé à établir devant le tribunal qu’aucun des emplois qui reste en débat ne constitue un emploi fictif ».
Message d’Henri Cuq, Président de l’association :
Alors que le Parquet avait requis un non lieu, Jacques Chirac est donc renvoyé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Je regrette profondément cette décision.
Contrairement à ce que l’on a laissé entendre, elle démontre qu’il n’y a pas eu de système d’emplois fictifs à la Mairie de Paris : Sur près de 500 emplois examinés par la justice après plusieurs années d’instruction, seuls 21 demeurent aujourd’hui en question.
Comment dans ces conditions ne pas s’interroger sur la raison de ce renvoi ?
Comment ne pas penser, ainsi que l’a exprimé Me Jean Veil, avocat de Jacques Chirac, que l’instruction a été conduite uniquement à charge.
Mais, Jacques Chirac ne se dérobera pas et il démontrera que ces 21 emplois étaient légitimes.
Pour autant, cet épisode ne saurait remettre en cause son bilan au service de la France et des Français, ni les liens de confiance et de respect mutuel, qu’il a tissé avec eux tout au long de sa vie publique.