Extrait du discours du Président de la République lors de la présentation des voeux du corps diplomatique.

Extrait du discours du Président de la République lors de la présentation des voeux du corps diplomatique (Palais de l'Elysée - 04.01.2002)

"D'abord l'Afghanistan. Nous devons y mener à bien l'action engagée, avec trois objectifs. En premier lieu, détruire Al Qaïda et ses soutiens. Cette mission est en voie d'achèvement. La France y a participé dès le départ car, dans l'épreuve, manifester à notre allié notre solidarité allait de soi.

Notre marine, notre aviation, notre armée de terre ont été engagées. Il fautaller jusqu'au bout de cet objectif militaire et le circonscrire au territoire afghan, sauf preuve irréfutable de collusion d'un autre pays dans l'organisation des attentats ou dans l'accueil des principaux responsables de ces actes criminels.

Parallèlement, tout doit être fait pour favoriser la mise en oeuvre de l'accord politique auquel sont parvenus les Afghans à la conférence de Bonn. C'est le seul chemin pour que ce pays retrouve la stabilité, dans le respect des droits et des libertés. Son avenir est l'affaire du peuple afghan mais il doit se construire en tenant compte d'un environnement régional complexe. Et l'Afghanistan doit cesser d'être une base du terrorisme. Il doit cesser aussi d'être un centre de production de stupéfiants.

La recherche d'une solution politique est donc essentielle. C'est pourquoi j'ai plaidé pour un rôle majeur des Nations Unies ; c'est pourquoi la France a soutenu l'action de Lakhdar BRAHIMI ; c'est pourquoi elle a demandé dès le départ, avec insistance, que les parties afghanes se réunissent d'urgence pour établir, sans délai, une administration provisoire du pays. C'est pourquoi elle entend aussi favoriser la mise en place de cette administration et participe à la force internationale de sécurité prévue par les accords de Bonn. Les premiers soldats français de cette force viennent d'arriver à Kaboul. Leur mission est de faciliter l'installation des nouvelles autorités afin de leur permettre d'assumer leurs responsabilités en toute souveraineté.

Enfin, nous devons poursuivre l'action humanitaire. C'est un devoir moral et la France y prend toute sa part pour alléger les souffrances d'un peuple meurtri par des décennies de guerre. Action qui doit être complétée par un programme de reconstruction. Nous sommes également prêts à nous y associer dès lors qu'un projet politique solide ouvrira de réelles perspectives d'avenir."





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