Palais de l'Elysée - vendredi 16 mai 2003
(...) On a pris un certain nombre de décisions qui ne sont pas négligeables, beaucoup s'en faut. Il y a eu la création, dans le domaine de la santé, du fonds thérapeutique. Vous me permettrez d'être particulièrement sensible à cette affaire. Je milite pour cela depuis 1997, de façon active. J'avais lancé cette idée au sommet d'Abidjan. Ce fonds, maintenant, existe. Il a, pour les seuls membres du G8, rassemblé 1,3 milliard de dollars. Il va rapidement, d'après tous les experts, atteindre des niveaux beaucoup plus importants puisqu'on escompte dans un délai raisonnable atteindre une masse qui est la masse critique de 10 milliards de dollars.
C'est important. En terme de solidarité nord-sud, c'est la première fois qu'un geste de cet ampleur est fait. Et puis, naturellement, c'est important pour les victimes du sida, de la malaria, de la tuberculose, qui vont tout de même être pris en charge mieux.