Helsinki, Finlande, le vendredi 10 décembre 1999
LE PRÉSIDENT - Nous sommes très choqués par le comportement de la Russie. Nous discutons et nous allons discuter avec le Chancelier des meilleurs moyens pour faire comprendre aussi bien au Président ELTSINE qu'au Premier ministre POUTINE qu'il est indispensable qu'ils changent de comportement.
QUESTION - Monsieur le Président, à propos du boeuf britannique, j'aimerais savoir si vous appuyez la position du Gouvernement français. J'aimerais aussi savoir, Monsieur le Chancelier, si vous comprenez la position de la France ?
LE PRÉSIDENT - La France a un système d'appréciation scientifique des problèmes liés à la sécurité alimentaire. Il est évident qu'elle ne peut pas passer outre à l'avis émis par cette institution scientifique. Elle ne pouvait donc pas prendre une autre mesure que celle qu'elle a prise. Je le regrette pour bien des raisons, et notamment en pensant aux éleveurs britanniques, mais je ne vois pas comment nous aurions pu faire autrement.
M. SCHROËDER - J'espère qu'on va bientôt trouver une solution.
LE PRÉSIDENT - Moi aussi.
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