Paris, le dimanche 1 décembre 2002
QUESTION - Monsieur le Président, comment faire pour inverser la tendance qui veut qu'il y ait des cas de séropositivité qui augmentent et en même temps une baisse de la vigilance en France concernant la maladie ?
LE PRÉSIDENT - Je crois d'abord qu'il faut beaucoup de coeur et de l'intelligence et c'est ce que l'on trouve ici dans ce centre "Arc-en-Ciel" d'AIDES. Je voudrais leur en exprimer la reconnaissance que nous leur devons.
C'est vrai qu'il y a une espèce de banalisation dans ce domaine, difficile à comprendre et impossible à admettre dans la mesure où nous savons qu'en France le sida progresse. Et on continue à mourir en France du sida.
Donc, il faut se mobiliser à nouveau. Se mobiliser au niveau de l'information, au niveau de la prévention naturellement, au niveau des soins, cela va de soi, au niveau de l'insertion des victimes dans la vie sociale, et des autre grands problèmes y compris ceux qui touchent les prisons et qui ont été évoqués, tout à l'heure.
Enfin, il y a un effort beaucoup plus important qui doit être engagé sur le plan de la solidarité internationale, notamment vis-à-vis de l'Afrique qui est dramatiquement touchée par les progrès de cette maladie et qui doit être soutenue et aidée, notamment dans le cadre des décisions actuellement en préparation pour l'accès aux médicaments des pays pauvres.
C'est tout cela que porte AIDES ici et donc j'ai voulu les remercier.
QUESTION - Monsieur le Président, la France joue un rôle important dans le prochain G8.....
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