Point de presse conjoint du Président de la République et du Président de Madagascar à l'issue de leur rencontre.

Point de presse conjoint de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, et de M. Marc RAVALOMANANA, Président de la République de Madagascar, à l'issue de leur rencontre.

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Palais de l'Elysée, le mercredi 30 avril 2003

QUESTION - Doit-on comprendre que les relations françaises à Madagascar sont au beau fixe ?

LE PRÉSIDENT - Je voudrais simplement dire, mais le dire de tout coeur, que cela a été pour nous une très, très grande joie, un grand bonheur de recevoir aujourd’hui le Président RAVALOMANANA.

Joie d’abord parce que c’est Madagascar et que vous savez que Madagascar a toujours eu une place à part dans le coeur des Français. Il y a un peu un mythe malgache. C’est une grande Nation, une grande île, un grand peuple et donc nous avons toujours eu un coeur porté vers Madagascar. Il y a eu des problèmes, il y a eu des difficultés, nous ne voulons, naturellement, pas porter de jugement, mais aujourd’hui nous avons un peu le sentiment que nous avons retrouvé cette compréhension mutuelle, ce respect mutuel et puis cette volonté de poursuivre notre chemin dans le monde moderne la main dans la main. Alors j’ai été très heureux de recevoir le Président dans cet esprit.

QUESTION - Monsieur le Président, vous aussi, c’était le souhait de cette visite de ce partenariat nouveau que vous voulez établir avec l’ancienne métropole ?

M. RAVALOMANANA - Oui, je suis très content et je remercie beaucoup le Président Jacques CHIRAC, parce que maintenant la relation entre Madagascar et la France a repris et nous avons une confiance mutuelle, donc j’espère que nous allons aller dans le même chemin et développer rapidement Madagascar. Comme le Président l’a dit tout à l’heure, les Français aiment bien Madagascar, particulièrement parce qu’ils ont vécu là-bas ou bien ils aiment aussi développer Madagascar et c’est la fierté de la France.

QUESTION - Concrètement y a-t-il eu des avancées, notamment sur la dette, l’ajustement structurel ?

M. RAVALOMANANA - Oui, tout est réglé.

LE PRÉSIDENT - Merci.