New York, États-Unis d'Amérique, le mercredi 24 septembre 2003
LE PRÉSIDENT - Un mot simplement, parce que je quitte New York pour rentrer à Paris et nous venons d’avoir, ce qui était prévu depuis longtemps, un entretien entre le Président POUTINE, le Chancelier SCHROEDER et moi-même, dans le cadre de la préparation de la réunion Union européenne-Russie qui aura lieu, vous le savez, prochainement, à Rome.
Nous avons donc profité de l’opportunité de notre présence commune à New York, pour évoquer d’abord nos problèmes européens, notamment à la suite des décisions qui ont été prises au sommet de Saint-Pétersbourg entre l’Union européenne et la Russie, en particulier, sur la création de nos espaces communs.
Nous en avons profité pour évoquer les conditions, que nous souhaitons voir remplies le plus vite possible, de la l’adhésion de la Russie à l’OMC, à l’Organisation mondiale de commerce. Nous avons évoqué un certain nombre d’autres problèmes et naturellement, nous avons évoqué la préparation de la résolution sur l’Iraq qui devrait venir prochainement devant le Conseil de sécurité. Et nous en avons conclu que nous souhaitions aborder cette préparation dans un esprit à la fois positif et constructif.
Voilà, ce que je pouvais vous dire sur cette réunion qui a été, vous l’imaginez sans mal, cordiale, amicale et positive.
QUESTION - Monsieur le Président, le Président BUSH a rencontré le Chancelier SCHROEDER ce matin, tous deux ont convenu que le temps des différends était terminé, on allait travailler ensemble. Les Américains, depuis trois, quatre jours, disent, en privé, que la position allemande et la position française ne sont pas similaires sur l’Iraq et sur la proposition de transfert de souveraineté. Est-ce qu’il y a des craquèlements ou des divisions qui commencent à se faire sentir ?
LE PRÉSIDENT - Je ne veux pas faire de commentaires qu’il appartiendrait soit au Président BUSH, soit au Chancelier de faire, au sujet d’une réunion à laquelle je n’ai pas assisté. Ce que je peux vous dire et vous confirmer, c’est qu’il n’y a pas l’ombre d’une divergence de vues entre la position allemande et la position française. C’est tout à fait clair et incontestable.
QUESTION - Et même chose avec les Russes, Monsieur le Président ?
LE PRÉSIDENT - Nous avons une position très commune également avec les Russes, tant en ce qui concerne les problèmes européens que j’évoquais rapidement qu’en ce qui concerne les problèmes internationaux et notamment la préparation de la discussion de la résolution sur l’Iraq.
Je vous remercie.
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