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Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, lors de la cérémonie d'accueil par le Président Ezer WEIZMAN.

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Jérusalem, Israël, le lundi 21 octobre 1996

Monsieur le Président,

Mesdames,

Messieurs,

Dès mon arrivée, laissez-moi, Monsieur le Président, vous dire à la fois mon émotion et ma joie.

Mon émotion d'être à nouveau sur la terre d'Israël, au contact de son peuple et dans une atmosphère si chargée de souvenirs.

Ma joie d'être reçu par vous, cher Président Ezer Weizman, un homme d'Etat dont chacun connaît le passé glorieux et l'autorité morale indiscutée. Un grand ami de la France.

Et vous le savez, Monsieur le Président, c'est un ami d'Israël qui vous rend visite aujourd'hui.

Au nom de la République française, j'apporte au peuple d'Israël le salut amical et chaleureux du peuple français. Le dialogue que j'aurai avec les principaux dirigeants de votre pays, permettra, j'en suis convaincu, de renforcer une relation déjà très forte entre nos deux pays.

Cet ami arrive chez vous alors que votre région traverse une période difficile.

Mais je sais aussi l'aspiration à la paix qui est celle du peuple d'Israël, de ses dirigeants. Je sais que chaque peuple du Proche-Orient, chacun à sa manière, veut la paix.

Il faut donc redoubler d'efforts pour épargner de nouvelles souffrances à des populations recrues d'épreuves.

Je suis sûr que nos conversations, les échanges que j'aurai avec votre Premier Ministre, que je suis heureux de saluer ici, M. Benjamin Netanyahou, avec les membres du Gouvernement, du Parlement permettront de progresser vers cet objectif auquel tout le Proche-Orient aspire : la paix ; la paix et la sécurité pour tous les peuples, et notamment, bien sûr, pour le peuple d'Israël, et ceci dans le respect des droits légitimes de chacun.

Merci Monsieur le Président pour votre accueil auquel je suis profondément sensible.

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