Moscou, Russie, le jeudi 25 septembre 1997
Monsieur le Maire,
Monsieur le Vice-Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs,
C'est une joie, pour moi, d'inaugurer ce qui sera demain le lycée français et de le faire en compagnie du ministre français de l'Education nationale, M. Claude Allègre et de M. le Maire. Je voudrais au nom de mon épouse, en mon nom personnel, au nom de l'ensemble de la délégation française et de notre Ambassadeur, vous dire toute ma reconnaissance.
Je voudrais avoir une pensée pour tous les jeunes qui vont ici se former, les Français, les enfants de celles et de ceux qui, de plus en plus nombreux, s'installent dans votre ville, Monsieur le Maire, pour accompagner l'effort considérable de développement et qui marque à la fois la Russie et sa capitale, qu'il s'agisse des enfants de toutes les familles francophones, étrangères installées à Moscou ou qu'il s'agisse, peut-être et surtout, des jeunes élèves russes qui viennent pour apprendre à la fois notre langue, mais aussi notre culture et notre civilisation et ainsi renforcer les liens d'amitié très ancienne et très profonde qui existent entre nos deux pays.
Je suis également heureux de me retrouver dans cette partie de Moscou où les Français ont toujours été présents depuis le XVIIIe siècle, tout à côté de l'église Saint-Louis des Français qui a, avec notre pays, une relation particulière.
Nous avions vraiment besoin de ce nouveau lycée et je sais que cela n'a pas été facile pour le maire de Moscou de régler les problèmes. Nous nous connaissons depuis longtemps, cher Youri Loujkov, nous avons eu les mêmes préoccupations : la gestion d'une grande ville. Je voudrais vous dire, combien je vous suis personnellement très reconnaissant d'avoir pu régler tous les problèmes qu'imposait cet emplacement pour le lycée français à Moscou. Je vous en suis vraiment très obligé. Je voudrais également, vous l'avez tout à l'heure évoqué, remercier le Président Eltsine qui a également souhaité que vous puissiez régler ce problème.
Je voudrais vous dire toute ma gratitude en souhaitant que les quelque 800 élèves qui, bientôt, seront dans cet établissement puissent créer ce lien supplémentaire dans le grand partenariat qui doit se développer entre la Russie et la France, entre la Russie et l'Europe.
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