Saint-Petersbourg, Russie, le vendredi 30 mai 2003
LE PRÉSIDENT - Je voudrais d’abord saluer tous les élèves, tous les étudiants qui représentent ici un certain nombre de peuples qui ont apporté au monde leur culture, leur force, leur réflexion, leur sensibilité, qui ont connu beaucoup de difficultés, qui sont celles de l’adaptation dans le monde moderne des dialogues nécessaires entre les cultures et entre les civilisations, mais dont aujourd’hui, comme l’a dit tout à l’heure très justement le professeur MALAURIE, on reconnaît l’importance qu’ils apportent au dialogue moderne de nos cultures et de nos civilisations. Je voudrais leur dire tous mes voeux pour la suite de leurs études et pour leur réussite, mais aussi pour leur bonheur personnel au service des autres.
Je voudrais remercier naturellement, Monsieur le Ministre, cet effort considérable qui a été fait par le gouvernement. Je sais l’intérêt personnel qu’y a apporté le Président POUTINE et j’aurai ce soir l’occasion encore de le remercier. Il a tenu avec son gouvernement, avec vous-même, à donner à cette Académie Polaire la place qui doit être la sienne dans la culture et le monde de demain.
Je voudrais remercier bien entendu mon ami le Maire-gouverneur de Saint-Pétersbourg, le remercier de cette médaille que je garderai en souvenir, pour ce 300ème anniversaire, et le remercier pour l’apport décisif qu’il a fait dans la réalisation de ce beau projet.
Je voudrais dire tout le respect que je porte, bien entendu, à Monsieur l’académicien, Monsieur le Vice-président de la Douma, connu dans le monde entier pour ses travaux et pour l’intelligence et le coeur qu’il met non seulement au service de la science et de la connaissance mais aussi et surtout au service des hommes et des femmes de ces régions.
Je remercie également, naturellement, Monsieur le député des régions nordiques à la Douma et puis je voudrais souligner l’apport important et la passion, la générosité, l’intelligence mises par le Professeur MALAURIE dans la défense de cette grande cause. En effet, avec l’Académie Polaire, la Russie et Saint-Pétersbourg seront exemplaires des relations qui existent entre les différentes civilisations du monde et notamment le respect que l’on doit à ces peuples premiers dont on n’a pas encore estimé à sa juste valeur l’apport qu’ils peuvent faire à l’évolution du monde de demain. Donc, je vous remercie tous.
Mais, en terminant, je voudrais saluer et dire toute mon estime et ma reconnaissance à Madame le Recteur. Je la connais depuis déjà quelques années et j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour à la fois sa compétence, bien entendu, la finesse de ses appréciations, mais aussi la détermination de son action. Cette Académie Polaire lui doit beaucoup et je suis sûr que tous les élèves, ici, lorsqu’ils continueront leur vie, auront dans le coeur et dans l’esprit le souvenir du Recteur de l’Académie Polaire qui, d’une certaine façon, leur aura permis d’être et de faire ce qu’ils font et ce qu’ils sont.
Merci infiniment et merci pour ce superbe souvenir que j’emporterai, je dois le dire, avec émotion. Je souhaite bien entendu qu’il permette d’éloigner, non pas de moi mais en tous les cas du G8, à l’occasion de sa réunion, d’éloigner de Saint-Pétersbourg, à l’occasion du Tricentenaire, tous les mauvais esprits, cela va de soi. Mais je souhaite également qu’il soit un peu le symbole de la civilisation européenne traditionnelle et des civilisations nordiques pour lesquelles, je le répète, j’ai beaucoup de respect et beaucoup d’affection.
Je vous remercie.
|