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Réponse de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, aux propos de bienvenue de M. Mamadou TANDJA, Président de la République du Niger.

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Aéroport de Niamey, Niger, le mercredi 22 octobre 2003

Monsieur le Président, Cher ami,

Je voudrais vous remercier de vos mots de bienvenue et de l'exceptionnelle qualité de votre accueil qui m'est allé droit au coeur. Je le sais, il est allé droit au coeur à l'ensemble de la délégation qui m'accompagne.

Nous sommes heureux de toucher ici le sol de votre grand et beau pays et nous sommes sensibles à votre marque d'amitié.

Je voudrais remercier toutes les Hautes personnalités qui sont venues nous saluer et qui ont apporté ainsi, au-delà de ma personne, une marque d'attention à l'égard de la France. Je leur en suis reconnaissant.

Lors de votre visite en France, Monsieur le Président, mon Cher ami, vous m'aviez très aimablement invité à venir à la rencontre du peuple nigérien. Je me réjouis de lui apporter, aujourd'hui, le témoignage d'amitié, d'estime et de solidarité du peuple français.

L'amitié entre nos deux pays, nous avons toujours plaisir à la célébrer. Elle est sincère, elle est profonde, elle est solidement scellée par des liens anciens. Des visites comme la vôtre à Paris, Monsieur le Président, et comme la mienne à votre invitation ici, marquent bien notre volonté commune de renforcer ces liens et cette amitié.

Témoignage d'estime pour le courage et la volonté avec lesquels le Niger affronte et surmonte de dures contraintes.

Je voudrais assurer le peuple nigérien d'une solidarité renouvelée, accompagner les efforts du Niger, le soutenir dans ses ambitions légitimes de progrès, c'est le message que j'aurai à coeur d'adresser aux populations nigériennes à l'occasion de cette visite, à laquelle vous avez bien voulu me convier, Monsieur le Président.

Si je me réjouis d'être accueilli dans votre capitale, ce sera aussi une grande joie de me rendre demain avec vous à Tahoua, d'y rencontrer les représentants des populations de cette remarquable région.

Monsieur le Président, vos premières paroles ont donné en quelque sorte le ton, celui d'un moment particulier et intense, celui de la fraternité entre deux pays amis.

Merci de tout coeur de votre accueil.

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