POMACLE (MARNE) - MARDI 30 AOUT 2005.
Nous avons encore pour la deuxième fois en quelques jours, été frappés par un nouveau drame à Paris, d'incendie, dans des locaux indignes d'abriter des hommes, des femmes, des enfants.
Alors je voudrais d'abord exprimer une profonde compassion à l'égard des victimes, de leur famille, de leurs proches. Exprimer également mes condoléances à toutes celles et à tous ceux qui ont perdu un être cher dans ce drame.
Et puis, souligner combien cette situation est tout à fait indigne des exigences naturelles de l'accueil que l'on doit à celles et à ceux qui sont chez nous, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur nationalité. Il est donc essentiel aujourd'hui de faire l'ensemble des efforts nécessaires pour répondre à ce problème et rendre les logements nécessaires suffisants. Cela exige une action commune, ensemble, des autorités municipales, départementales, régionales et naturellement de l'Etat. C'est ce qu'entend bien faire le gouvernement dans, je pense, une harmonie complète avec les différents décideurs de toutes les instances locales, pour arriver à un projet qui va être très prochainement exprimé par le Premier ministre.
Mesdames et messieurs les présidents,
Mesdames et messieurs,
Monsieur le maire de Reims,
Je voudrais vous parler aujourd'hui, ici, de notre futur : de l'avenir industriel de la France et de l'Europe, tel que nous avons les moyens de le dessiner aujourd'hui, en prenant les bonnes décisions, et en faisant preuve de combativité et de solidarité.
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