Paris, le mardi 16 août 2005.
Mes chers compatriotes,
La France est ce soir endeuillée à la suite de la dramatique catastrophe aérienne qui vient de se produire au Venezuela.
Selon mes informations, plus de 150 Français, essentiellement originaires de Martinique, ont été victimes de cette catastrophe, plus les membres de l'équipage.
Ma première pensée va vers les familles et les proches des victimes. Je voudrais leur dire, au nom de la nation tout entière, mon sentiment de compassion et de solidarité.
J'ai demandé à M. François BAROIN, le ministre de l'Outre-mer, de partir immédiatement pour Fort-de-France. Une cellule de crise a été ouverte au ministère des Affaires étrangères pour apporter aide et assistance aux familles des victimes.
J'aurai, dans quelques instants, un entretien avec le Président du Venezuela, M. Hugo CHAVEZ, pour lui demander de tout faire pour que soient éclaircies, dans les meilleurs délais, les circonstances du drame et pour que la mobilisation complète, dont je ne doute pas, des autorités civiles et militaires du Venezuela, puissent apporter leur aide dans cette tragédie.
Mais en ce moment, mes pensées, les pensées de la France tout entière, des Françaises et des Français, vont essentiellement aux victimes, à leurs familles, à leurs proches, à cette terre de Martinique si dramatiquement touchée par cette épreuve.
Et je voudrais dire à ces enfants de la Martinique, à ces victimes, à leurs proches, la compassion, l'émotion, la solidarité de la France, de toutes les Françaises et de tous les Français, dans cette dramatique épreuve.
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