Hôtel de la Préfecture- La Rochelle - Charente-Maritime lundi 18 juillet 2005
Mesdames et Messieurs,
Tout d'abord, vous le savez, trois sapeurs pompiers sont morts cette nuit, dans l'exercice de leur fonction, dans la Nièvre. Et je voudrais souligner, à cet égard, les dangers que prennent pour notre service, pour notre sécurité, les soldats du feu, et qui le payent, hélas trop souvent très cher.
Je voudrais avoir une pensée pour eux, pour leurs familles à qui j'adresse bien sûr les condoléances les plus sincères des Français, pour leurs collègues aussi du Centre de Tannay et une fois de plus, je voudrais rendre hommage à l'action plus générale de l'ensemble des soldats du feu.
Je suis venu, aujourd'hui, en Charente Maritime, pour assister à une réunion régulière de la cellule vigilance "eau". Et j'ai été très impressionné. Cette cellule se
réunit régulièrement et je tiens à rendre hommage à l'action de l'Etat, des services publics, des professionnels, des associations de protection de la nature qui,
ensemble, au sein de cette cellule, créent les conditions de maîtrise des problèmes d'insuffisance de ressources d'eau auxquels nous sommes largement confrontés en France et
auxquels ce département de Charente-Maritime est particulièrement sensible.
Je tiens à remercier Monsieur le Préfet pour l'animation de cette cellule qui est extrêmement efficace.
En France, aujourd'hui, nous n'avons pas de risque de pénurie en eau potable. Ce qui est important. D'autre part, il n'y a pas lieu de s'inquiéter ni dans le domaine de l'industrie, ni dans le domaine de la production d'énergie. En revanche, il y a une vigilance qui doit être renforcée quant à l'utilisation de l'eau. Je demande aux Françaises et aux Français de rester mobilisés pour diminuer la consommation d'eau, non seulement en respectant les instructions parfois contraignantes qui sont celles élaborées par les préfets, mais également en prenant conscience d'une culture d'économie de l'eau qui, de plus en plus, s'imposera dans l'avenir et qui exige ces gestes citoyens, comme les appels la "Fondation Nicolas HULOT", pour maîtriser une facilité excessive d'utilisation de l'eau.
Deuxièmement, je demande aux agriculteurs et aux entreprises d'être également extrêmement attentifs aux instructions des pouvoirs publics pendant ces périodes pour ce qui concerne, à la fois, l'utilisation de l'eau et les rejets qui peuvent avoir des conséquences graves notamment en matière d'environnement.
Enfin, je souligne, une fois de plus, que l'eau est un produit qui nous paraît évident, qui est essentiel, mais qui doit être traité avec un peu plus de respect qu'on ne le fait aujourd'hui. Et je demande à chacun d'avoir conscience de cette situation et de faire un effort pour limiter une utilisation abusive ou non nécessaire de l'eau.
Merci Mesdames, merci Messieurs.
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