Palais de l'Elysée - Paris le mercredi 30 novembre 2005.
Nous avions une réunion pour le lancement d'une initiative très remarquable qui est un film qui va passer dans toutes les classes de 1ère, en France, et qui est un film de prévention et de pédagogie sur le sida.
Je suis heureux que l'Education nationale ait pris les moyens nécessaires pour que ce film soit très largement diffusé et que tous les élèves de 1ère puissent l'avoir vu. Et je souhaite qu'ensuite, et dans la foulée, il puisse y avoir les discussions nécessaires pour approfondir le sujet.
Parce que la situation, notre situation à l'égard du sida, n'est pas bonne. Le sida progresse. Le sida continue de détruire des vies. Il continue de tuer. Et on voit, à l'évidence, que c'est, notamment et pour beaucoup, un problème de prévention. Alors, il y a évidemment des gens admirables et notamment dans les associations qui se mobilisent et qui se dévouent pour faire de la prévention et donc de la lutte contre le sida, une véritable cause humaine nationale ou internationale, mais il y a encore beaucoup à faire. Alors cet effort de l'Education nationale pour que chaque jeune soit informé, et qu'au-delà, je l'espère, les parents ou les grands-parents puissent être également informés, car c'est un élément important aussi de la prévention que l'information de l'ensemble de nos concitoyens, y compris des personnes plus âgées.
Je tiens à exprimer à M. BERGE, à tous ceux qui sont là, aux jeunes témoins qui nous ont apporté leurs compétences toute ma reconnaissance et à souhaiter que cette idée d'une journée nationale et d'un effort national que certains ont comparé à celui que l'on avait engagé pour lutter contre le cancer ou contre les accidents de la route, soit réellement, dans les mois qui viennent, le grand effort de la nation. Notre jeunesse en a besoin et le mérite et la nation tout entière également. |