Paris, le mardi 1er Août 2006.
Cette question de l'assurance des professionnels de santé est un enjeu essentiel. Pour la sécurité des patients, bien sûr. Mais aussi pour l'avenir de notre système de santé.
Nous ne pouvons pas accepter que de jeunes médecins se détournent de certaines spécialités indispensables comme la chirurgie, l'anesthésie ou l'obstétrique. Ni que des médecins en activité aient du mal à exercer dans de bonnes conditions parce que leurs primes d'assurance sont trop élevées.
Je souhaite que le ministre de la Santé trouve rapidement une solution pérenne à ce problème. Et cela en concertation avec les professionnels de santé et les assureurs.
Ces gestes sont clairs. C'est, d'une part, la libération de soldats israéliens retenus prisonniers actuellement, soit par le Hamas, soit par le Hezbollah, et l'arrêt du lancement de roquettes, notamment de roquettes Qassam, sur Israël. C'est, d'autre part, l'arrêt des bombardements qui détruisent des équipements indispensables à la vie du Liban et qui font, hélas, des victimes, morts et blessés
Dans ce contexte, il est indispensable, s'agissant de la Palestine, de reprendre le dialogue avec le Président de l'Autorité palestinienne, Monsieur Mahmoud ABBAS. Et s'agissant du Liban, d'appliquer réellement la résolution 1559 de l'ONU, en comprenant bien -et tous les Libanais doivent comprendre cela, et admettre cela- qu'il ne peut pas y avoir de Liban stable politiquement, de Liban assumant ses responsabilités et son développement, de Liban démocratique, si une partie de son territoire est occupée par des milices qui n'obéissent pas au gouvernement central libanais.
|