LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Paris, le 19 février 1997
Madame,
En ce moment très douloureux pour vous et pour votre famille, je tiens, en mon nom personnel, et au nom du peuple français, à vous adresser mes sincères condoléances.
Votre mari connaissait bien la France pour y avoir vécu dans les années 1920 et pour y avoir effectué plusieurs déplacements officiels. J'avais eu moi-même l'occasion de l'accueillir et je garde un souvenir très fort de nos rencontres.
Son destin exceptionnel l'a conduit à exercer de très hautes responsabilités à la tête de votre pays qu'il a engagé, en moins d'une génération, sur la voie d'une modernisation accélérée et d'une ouverture au monde sans précédent.
Au cours de ce siècle, peu d'hommes auront, autant que lui, entraîné une vaste communauté humaine dans des changements aussi profonds et aussi déterminants.
Je vous prie de croire, Madame, à l'expression de ma sympathie attristée.
Jacques CHIRAC
Madame ZHUO LIN