Paris, le 5 octobre 1998
Monsieur le Président,
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris le décès de Monsieur Delamuraz.
En cette circonstance douloureuse, je tiens à dire toute l'amitié et l'estime que le peuple français avait pour cette haute figure qui a su faire preuve, tout au long de sa vie, de courage et de générosité. Nous admirions tous la force de son engagement européen et nous étions particulièrement sensibles à la grande sympathie dont il faisait preuve envers notre pays.
En vous priant de bien vouloir transmettre toutes mes condoléances à Madame Delamuraz et à sa famille, veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.
Jacques CHIRAC |