LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Paris, le 30 mai 2006.
Monsieur le Président,
Les citoyens du Monténégro, en se prononçant massivement dans le calme et la transparence à l'occasion du référendum du 21 mai, dont l'excellent déroulement vient d'être souligné par l'OSCE, ont fait preuve d'une maturité que je salue. Je prends acte de leur souhait de quitter la communauté d'États de Serbie-et-Monténégro.
Je suis convaincu que vous aurez à cœur de veiller à ce que la mise en œuvre de la séparation avec la Serbie se fasse en étroite concertation avec celle-ci, afin de préserver les bonnes relations qui doivent exister entre vos deux États.
Je ne doute pas que la France et le Monténégro, qui entretiennent depuis déjà si longtemps d'amicales relations, sauront les renforcer à l'occasion de cette nouvelle page de l'histoire de votre nation.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma très haute considération.
Bien cordialement,
Jacques CHIRAC
Monsieur Filip VUJANOVIC,
Président de la République du Monténégro.
(mention(s) manuscrite(s).
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