Extrait de l'interview tà © là © visà © e du Prà © sident de la Rà © publique à l'occasion de la fête nationale

14 juillet 2003

QUESTION - On le disait au dà © but de cet entretien, la dernière fois que vous aviez parlà © , c'à © tait juste avant la guerre d'Iraq où vous nous parliez à tous les deux, est-ce que vous pensez que les faits vous ont finalement donnà © raison, qu'il ne fallait pas que les Amà © ricains aillent lÃ-bas, ou est-ce que vous vous dites qu'à tout prendre c'est mieux d'avoir un Iraq troublà © qu'un Iraq avec Saddam HUSSEIN ?

LE PRESIDENT - Je ne crois pas que le problème se pose de cette façon. Je considère qu'aujourd'hui -on parlait de mondialisation- toute situation de crise, quelle qu'en soit la nature, sur un point du monde, concerne la totalità © de la communautà © internationale. Et par consà © quent, doit relever d'une règle, d'une morale, d'une à © thique, qui ne peut être que celle de l'ONU, c'est-Ã-dire de la communautà © internationale organisà © e, quitte à apporter des modifications à l'ONU, naturellement, si on le veut, je ne suis pas contre. Mais il faut qu'il y ait une règle. L'unilatà © ralisme, c'est-Ã-dire la capacità © pour un pays de prendre seul et à sa convenance des dà © cisions, n'est plus aujourd'hui possible dans le monde, en tous les cas tel que je le vois et tel que je le souhaite. Nous avons besoin d'un à © tat de Droit et qui favorise la paix avant tout. Je l'ai dit, je le rà © pète, nous voulions dà © sarmer l'Iraq et nous avions raison de le faire, je ne sais pas où sont les armes de destruction massive, enfin elles auraient pu exister en tous les cas…

QUESTION - Y a-t-il eu mensonge d'Etat, après l'aveu de la Maison Blanche ?

LE PRESIDENT - Je n'en ai aucune idà © e, la France n'a pas participà © à cela, je vous le dis tout de suite… C'est très facile de dire les choses après coup…

QUESTION - De la part des Amà © ricains ? Est-ce que vous êtes troublà © de voir qu'aujourd'hui…

LE PRESIDENT - C'est très facile de dire les choses après coup. Moi j'ai dit une chose. Il y a ou il n'y a pas d'armes de destruction massive…

QUESTION - On n'en a pas trouvà © ?

LE PRESIDENT - à Il y a un processus pour s'en assurer qui est celui des inspecteurs de l'ONU. Ils ont engagà © leur travail, de notorià © tà © publique, de façon extrêmement positive et capable. Il faut leur laisser le temps de finir et on a pas voulu leur laisser le temps de finir. C'est la raison pour laquelle je ne me suis associà © à cette affaire au nom des principes et du droit non pas par sympathie pour tel ou tel, ou antipathie pour tel ou tel.

QUESTION - Vous avez l'impression qu'à Londres ou à Washington on a forcà © un peu le trait pour justifier cette guerre ?

LE PRESIDENT - Je n'ai pas à apporter de jugement dans ce domaine. Moi, j'ai dit que je ne savais pas s'il y avait ou non des armes de destruction massive, que je n'avais aucun à © là © ment de preuve. C'est ce que j'ai rà © pà © tà © à l'à © poque et par consà © quent il fallait laisser aux inspecteurs de l'ONU le choix de rà © pondre à cette question, qu'ils à © taient seuls capables de le faire.





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