Palais de l'Élysée, vendredi 4 novembre 2005
Compte rendu du porte parole
Le Président de la République a reçu pour un déjeuner de travail son homologue chypriote, M. Tassos PAPADOPOULOS, à l'occasion de la première visite officielle en France d'un président de la République de Chypre depuis 17 ans. C'est également la première visite depuis l'entrée de Chypre dans l'Union européenne, le 1er mai 2004.
Les deux Chefs d'Etat ont tout d'abord appelé au développement des relations bilatérales, le Président de la République exprimant le "grand désir de la France de renforcer nos
relations dans tous les domaines". "Je me réjouis beaucoup de l'adoption par nos ministres des Affaires étrangères d'une déclaration en vue de développer un dialogue structuré
entre nos deux pays", a-t-il indiqué. Ils ont notamment souligné le potentiel de développement des relations économiques, les entreprises françaises étant déjà présentes
à Chypre dans les domaines aéroportuaire, du pétrole et de la grande distribution.
En ce qui concerne les dossiers européens, les deux Chefs d'Etat ont abordé les perspectives financières, les deux pays partageant la même position, notamment sur l'importance d'un
accord au Conseil européen de décembre, dans le respect des accords conclus. Ils ont également évoqué les questions liées à l'élargissement de l'Union européenne et
à la Turquie.
Sur la question chypriote et l'évolution des discussions à l'ONU, le Président de la République a rappelé le souhait de la France d'un règlement le plus rapide possible sous
l'égide des Nations Unies, l'Union européenne apportant tout son soutien à la recherche d'une solution globale.
Les deux Présidents ont également discuté de la question de la sécurité maritime et de la recherche de solutions au niveau européen pour améliorer la sécurité des navires, condition essentielle pour prévenir les pollutions.
Ils ont enfin eu un échange de vues sur la situation en Syrie et au Liban, suite à l'adoption à l'unanimité par le Conseil de sécurité de la résolution 1636 concernant la Commission Mehlis.