Paris, le 30 juillet 1997

Cher

Monsieur le Premier ministre,

Je viens d'apprendre le terrible attentat qui vient, une fois de plus, d'endeuiller Jérusalem.

Dans cette circonstance tragique, je vous adresse mes sentiments de tristesse et de solidarité. Je vous demande de transmettre aux familles des victimes mes condoléances personnelles et celles du peuple français.

Le terrorisme et la violence doivent être condamnés avec la plus extrême fermeté. Seule la relance, nécessaire et urgente, du processus de paix peut offrir un chemin vers l'avenir à tous les peuples de la région.

Je vous prie, Monsieur le Premier ministre, de croire à l'assurance de ma haute considération et de ma sympathie dans cette si cruelle épreuve.

Jacques CHIRAC

Son Excellence Monsieur Benjamin NETANYAHOU

Premier ministre de l'Etat d'Israël