LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Paris, le 19 avril 2001
Chère Madame,
C'est avec une profonde tristesse que je viens d'apprendre le décès de votre mari. Permettez-moi de vous témoigner toute ma sympathie dans cette si cruelle et dramatique circonstance.
Le rugby français perd un joueur d'exception, un capitaine exemplaire et un entraîneur reconnu. Robert aura marqué de son empreinte le XV tricolore. Tous les Français se souviendront de ses deux Grands Chelems et de cette victoire pleine de panache face à la Nouvelle-Zélande le 14 juillet 1979.
C'est un bien triste moment pour le sport français et je vous prie d'accepter, chère Madame, pour vous et vos proches, mes très tristes et très sincères condoléances.
Avec toute mon amitié sincère dans cette si cruelle épreuve,
Jacques CHIRAC
Madame Sylvie PAPAREMBORDE
(mentions manuscrites) |