L'arrondissement de Bourges
· Nombre de cantons dans l’arrondissement : 16
· Nombre de communes dans l’arrondissement : 131
· Principales caractéristiques de l’arrondissement :
L’arrondissement de Bourges, d’une superficie de 2797,83 km2, représente 38,2 % de la surface du département du Cher. La population s’élevait au dernier recensement à 174 031 habitants soit près de 55 % de la population totale du département.
L’arrondissement qui s’étend sur une partie de la Champagne Berrichonne, sur la majeure partie du Pays Fort ainsi que sur le Sancerrois et le Val de Loire, offre une palette de paysages variés.
L’agriculture y est diversifiée. Outre les grandes exploitations à vocation céréalière de la Champagne Berrichonne, l’arrondissement compte 2600 ha de vignobles de qualité (A.O.C. de Sancerre et de Menetou-Salon) ainsi que le plus important verger de pommiers de la région Centre (2380 ha) dans le canton de Saint-Martin d’Auxigny. La filière arboricole connaît actuellement de graves difficultés exigeant des mesures d’ordre structurel.
Les principales activités industrielles sont implantées à Bourges et dans sa périphérie : Michelin (1379 salariés) à Saint-Doulchard, Luchaire Défense (410 salariés) à La Chapelle Saint-Ursin, Aubry reprise par le groupe américain Oxford-Automotive (290 salariés) à Saint-Florent-sur-Cher.
Les deux premières entreprises du département, Aérospatiale (effectif : 1693 salariés) et Giat Industries (effectif : 980 salariés) sont localisées à Bourges.
A 22 km à l’est de Bourges, la base aérienne d’Avord, qui regroupe 2500 militaires, est utilisée par les forces aériennes stratégiques.
Politique des pays (loi d’orientation sur l’aménagement et le développement du territoire du 8 février 1995) :
- deux pays ont été créés sur l’arrondissement : - le pays Sancerrois-Sologne, à cheval sur les arrondissements de Bourges et Vierzon dont la charte de développement a été acceptée par le conseil régional (63 communes, 9 cantons) ; - le pays de Bourges (66 communes + 1 communauté de communes, 8 cantons) dont la charte de développement est en cours d’élaboration.
La restructuration générale de l’Aérospatiale a eu une incidence positive et importante sur l’agglomération de Bourges (quelques centaines d’emplois ont été accueillis de 1997 à 1999 par la délocalisation de l’établissement de Châtillon). L’Aérospatiale a réalisé un investissement sur Bourges de 250 MF pour les bâtiments du site de Bourges Aéroport.
L’activité militaire liée au champ de tir et à la base aérienne d’Avord est, par ailleurs, génératrice d’une activité dynamique et d’un flux de population jeune et assez aisée.
D’autres entreprises se signalent par leur dynamisme : c’est le cas d’Auxitrol, entreprise de 350 salariés, particulièrement performante dans le secteur de la métrologie, qui s’est récemment installée sur la zone d’activités du P.I.P.A.C.T. à Bourges.
L’enseignement supérieur se développe autour de l’I.U.T., du centre d’études juridiques, de l’antenne de la faculté des sciences d’Orléans et plus récemment de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Bourges (ENSIB). Près de 4000 étudiants suivent des études à Bourges.
Avec ses 72 000 habitants, le chef-lieu du département a conservé, de son riche passé, un patrimoine exceptionnel. La cathédrale (fin XIIème-XIVème siècles), inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, en est le monument emblématique. Les hôtels Cujas, Lallemant (musée des arts décoratifs) et le Palais Jacques Coeur se trouvent au centre d’un secteur sauvegardé s’étendant sur 64 hectares.
OCTOBRE 2000