LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Paris, le 21 septembre 2002

Mes chers compatriotes,

En ce jour de deuil et de souvenir où nous commémorons la terrible catastrophe du 21 septembre dernier, mes pensées vont à chacune et à chacun d'entre vous, et d'abord à celles et à ceux qui demeurent profondément blessés et meurtris dans le coeur et dans leur chair.

Au nom des tous les Français qui, depuis un an, vous ont exprimé leur fraternité, je veux rendre un nouvel hommage à vos disparus, à vos blessés, à toutes les familles dont la vie a été bouleversée.

Toulouse a su se mobiliser pour surmonter son malheur. Un formidable élan de solidarité s'est manifesté, auquel la Nation tout entière a pris part. Votre ville a su montrer dans la peine et l'épreuve les qualités de générosité, d'entraide et de dynamisme qui font depuis toujours sa force.

Tout en continuant, sous l'impulsion de son maire, à venir en aide à tous ceux qui, un an après la catastrophe, vivent encore dans la précarité et la souffrance, Toulouse se tourne plus résolument que jamais vers son avenir et veut tirer tous les enseignements de la tragédie du 21 septembre 2001.

Sachez que dans votre effort de reconstruction et de développement, je demeure aujourd'hui à vos côtés comme je l'ai été, avec l'ensemble des pouvoirs publics, au coeur de cette terrible épreuve.

J'ai foi dans l'avenir de Toulouse et, en ce jour dédié à la mémoire, je veux dire à chaque Toulousaine, à chaque Toulousain, ma confiance en même temps que ma solidarité.

Jacques CHIRAC

(mentions manuscrites)