LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Paris, le 6 septembre 2001
Madame,
C'est avec une immense tristesse et une très grande émotion que j'ai appris la disparition d'Étienne.
Je perds un ami et je tiens à vous dire toute la part que je prends à votre douleur et à vous assurer de ma profonde sympathie en ce moment cruel.
J'avais pour Étienne infiniment d'affection et de reconnaissance aussi. Homme de coeur, de dialogue, de fidélité et d'engagement, il a mis son courage et son talent au service de convictions fortes, ne cessant jamais de se dévouer au bien public et exerçant toujours avec passion et intelligence ses diverses fonctions.
Il a tout au long de sa vie servi notre pays avec énergie.
Son enthousiasme, sa vivacité d'esprit, sa loyauté et sa franchise resteront très présents dans mon souvenir.
Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes condoléances très sincères et très attristées.
Avec mon affection dans cette si cruelle épreuve,
Jacques CHIRAC
Madame Madeleine TERQUEM
(mention manuscrite) |