Les principales caractéristiques historiques, sociales et géographiques relatives au département et à son espace régional
( France ) - Jeudi 17 mai 2001
- Situation
La Réunion est située dans l'archipel des Mascareignes au sud de l'océan Indien, à 800 kilomètres à l'est de Madagascar.
Elle est distante de Paris de plus de 9 000 kilomètres. Bombay (Inde) est à 4600 km, Johannesbourg (Afrique du Sud) à 2825 km.
Mayotte, collectivité départementale de la République Française, est située à env. 1300 km.
Port-Louis (Ile Maurice) est à 210 km, Tananarive (Madagascar) à 880 km, Port Victoria (Seychelles) à 1990 Km, Moroni (Les Comores) à 1600 Km. Ces pays sont membres de la Commission de l'Océan Indien (C.O.I.) créée en 1984
Le territoire
C'est une île de 2507 Km2 constituée de deux ensembles volcaniques. Dans la partie nord-ouest, le Piton des Neiges (3 069 mètres) et les trois cirques de Mafate, Salazie et Cilaos, qui l'enserrent, sont le résultat de l'effondrement et de l'érosion des flancs de l'ancien volcan.
Au sud-est, le Piton de la Fournaise (2 568m) est un volcan actif, de type hawaïen, dont les éruptions sont fréquentes.
La Plaine des Cafres et la Plaine des Palmistes, qui se rejoignent au col de Bellevue, assurent la liaison entre ces deux massifs.
D'une superficie totale de 2507 kilomètres carrés, l'île est bordée par 210 kilomètres de côtes pour l'essentiel inhospitalières, si ce n'est les 35 kilomètres de plage de sable blanc ou noir. Elle n'offre pratiquement pas d'abri naturel pour la navigation, hormis la baie de Saint-Paul.
La configuration de l'île en deux massifs juxtaposés, soumis à des pluies très abondantes pendant la saison humide (entre 2.600 et 4.000 mm dans l'est de l'île de novembre à avril) du climat tropical qui règne à la Réunion, a abouti à la formation d'innombrables "ravines" ou "rivières", qui descendent des sommets en alternant gorges abruptes et secteurs plus calmes, encombrés de rochers et parfois agrémentés de " bassins". La côte orientale de l'île dite "côte au vent", très arrosée, où plusieurs rivières, comme celles du Mat, des Marsouins, de l'Est, sont pérennes, contraste avec la côte occidentale, "sous le vent", aux terres arides. Commencé à la fin des années 80, le percement de plusieurs kilomètres de galeries hydrauliques, dont la première phase est achevée, permettra à terme, vers 2005, un transfert de 65 millions de m3 du versant est vers celui de l'ouest, augmentant, grâce à l'irrigation, les surfaces cultivables (l'ambition étant de servir à terme 10 000 hectares).