Paris, le 4 septembre 1997
Monsieur le Premier Ministre,
Je viens d'être informé de la terrible série d'attentats qui vient de se produire dans le centre de Jérusalem coûtant la vie à plusieurs personnes et blessant de très nombreux innocents.
Devant ces circonstances dramatiques, je vous adresse mes sentiments de grande tristesse et de solidarité.
Je vous saurais gré de bien vouloir transmettre aux familles des victimes de ce drame mes condoléances personnelles comme celles du peuple français tout entier.
La France condamne sans appel tous les actes de terrorisme et de violence. Lutter contre le terrorisme est impératif. Mais nous devons également tout faire pour que le processus de paix ne soit pas, lui aussi, victime du terrorisme. La meilleure réponse à lui apporter est de relancer ce processus avec détermination. Cela permettrait, j'en suis persuadé, d'assurer à tous la sécurité et d'ouvrir des perspectives d'espoir aux peuples de la région.
En vous redisant notre sympathie, je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, à l'assurance de ma très haute considération et de ma fidèle amitié dans l'épreuve.
Jacques CHIRAC
Son Excellence
Monsieur Benjamin NETANYAHOU
Premier Ministre de l'Etat d'Israël |