LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Paris, le 18 octobre 2000
MESSAGE DE MONSIEUR JACQUES CHIRAC PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi tout d'abord de vous remercier chaleureusement de votre invitation pour le lancement du Cercle La Rochefoucauld. Une rencontre comme celle-ci est un peu particulière. C'est, pour chacun d'entre vous, le début d'une grande aventure riche d'exigence et de promesses. Portée par la volonté de vous réunir pour partager des expériences et des réflexions. Portée par le souhait d'apporter une contribution de qualité aux débats qui animent notre pays.
Le sommet Europe-Asie que je préside en Corée ne m'a pas permis d'être parmi vous ce soir. Aussi, je remercie le Président Jean Lavigne d'être mon interprète auprès de vous pour exprimer mon soutien à votre initiative et rendre hommage à l'esprit pionnier qui vous anime.
Vous avez choisi de donner à votre Cercle le nom d'un homme qu, à plus d'un titre, a marqué notre histoire. Fondateur de la future École des Arts et Métiers, François de La Rochefoucauld était un visionnaire. Avant d'autres, il a compris l'urgence d'orchestrer le développement industriel de notre pays et la nécessité de former pour cela des ingénieurs compétents. Guidé par une culture et des valeurs humanistes, il y a vu le chemin du progrès et du bien-être partagés.
C'est à cet idéal que votre École, depuis sa création, a oeuvré avec foi et talent.
Parce qu'elle a toujours été une école de solidarité, d'ouverture sur les autres et sur le monde, où l'on inculque le sens des responsabilités individuelles et collectives, du dévouement et de l'équité.
A tous les niveaux, dans de très nombreux secteurs de l'économie, la communauté des "Gadzarts" est pour beaucoup dans les performances de l'industrie française. La réputation d'excellence qui est la vôtre sera aussi, j'en suis convaincu, celle du Cercle qui vous rassemble.
Avec tous mes encouragements, mon soutien et ma sympathie, permettez-moi de souhaiter, Bon vent au Cercle La Rochefoucauld, à ses rencontres et à ses travaux. |