LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Paris, le 12 février 2000

Monsieur,

C'est avec beaucoup de tristesse et d'émotion que j'ai appris la disparition de Jacqueline Auriol.

Je l'ai bien connue, comme vous le savez, et j'ai toujours eu pour elle beaucoup d'estime et d'admiration.

Cette grande dame a incarné pour les Français, pendant des décennies, le courage et la modernité.

Ses exploits inouïs des années 50 et 60 lui avaient valu une renommée mondiale et faisaient la fierté de notre pays.

La dignité et la volonté dont elle a fait preuve à la suite de son dramatique accident avaient profondément touché le coeur de nos concitoyens.

Votre mère était de ces êtres d'exception qui marquent une époque. Son nom restera à jamais associé à l'histoire héroïque de l'aviation et de la recherche aéronautique.

M'associant à votre peine et à celle de votre frère, je vous exprime mes plus vives et sincères condoléances.

Jacques CHIRAC

Monsieur Jean-Claude AURIOL