Point de presse conjoint de M. Jacques CHIRAC Président de la République et de M. Olusegun OBASANJO Président de la République fédérale du Nigéria.
Palais de l'Elysée, lundi 7 février 2000.
LE PRESIDENT - Mesdames, Messieurs, je voudrais redire au Président du Nigeria toute la joie et aussi l'honneur que la France ressent de recevoir le Président du pays le plus important de l'Afrique, et d'un pays qui plonge très loin ses racines et qui représente la plus ancienne des cultures de ce continent.
Nous avons évoqué, naturellement, l'effort considérable engagé par le Président et son gouvernement, pour le redressement de son pays, pour la bonne gouvernance, pour la démocratie, pour la paix. Je lui ai dit la confiance des autorités françaises mais aussi des entrepreneurs français, de l'opinion publique française dans le succès de l'oeuvre qu'il a engagée avec courage et détermination. Nous avons confiance dans l'avenir du Nigeria.
Nous avons évoqué, naturellement, les relations bilatérales, économiques, culturelles, le développement de notre coopération et nous avons évoqué tous les problèmes que l'Afrique connaît aujourd'hui et auxquels, pour beaucoup d'entres-eux, le Nigeria apporte des éléments positifs de solution, qui sont toujours des éléments pacifiques et raisonnables.
Nous avons évoqué tous les grands problèmes du monde d'aujourd'hui, nous aurons encore des entretiens ce soir.
LE PRESIDENT OSABANJO - Monsieur le Président, je voudrais profiter de cette occasion pour vous exprimer encore une fois mes remerciements pour l'accueil aussi bien chaleureux qu'unique que vous nous avez réservé à moi-même ainsi qu'à ma délégation.
Vous avez évoqué tous les sujets sur lesquels nous nous sommes penchés pendant une heure et demie ce soir. Je voudrais souligner le fait que l'objet principal de ma visite ici, en France, l'objet dont vous avez fait mention, c'est que trois fois en moins d'un an nous nous sommes vus afin que les relations entre la France et le Nigeria s'approfondissent, s'étendent à beaucoup d'autres domaines se renforcent de plus en plus.
Je suis particulièrement heureux de constater que nous sommes arrivés à un moment où nous avons dépassé les soupçons réciproques. Nous sommes parvenus à une amitié, à une coopération, et nous sommes arrivés à un moment où nous sommes tous conscients du fait que les intérêts économiques et stratégiques de la France sont les mêmes que les intérêts économiques, culturels et stratégiques du Nigeria. Nous avons tous intérêt à travailler ensemble.
La première visite que vous avez effectuée au Nigeria, voici sept mois, était la première visite d'un chef d'Etat au Nigeria après ma prise de fonctions. Donc, au fil de ces sept mois, nous avons pu travailler afin d'approfondir nos relations, non seulement dans le domaine économique, politique et culturel, mais aussi dans tous les autres domaines possibles des activités humaines.
Je profite de cette occasion pour vous remercier, Monsieur le Président, remercier le peuple et le gouvernement français, pour l'accueil, unique en son genre, que vous avez réservé à moi-même ainsi qu'à ma délégation.
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