Déclaration conjointe sur le renforcement des relations bilatérales entre la France et Chypre, adoptée par les ministres des Affaires étrangères.
Vendredi 4 novembre 2005.
Dans le cadre de la visite officielle du Président de la République de Chypre en France, les deux parties ont décidé de renforcer leur concertation et leur coopération, dans le cadre d'un dialogue structuré sur les questions d'intérêt commun.
Les deux pays partagent, sur nombre de questions européennes et internationales, des positions très proches et entretiennent d'excellentes relations bilatérales.
L'objectif de ce nouveau partenariat est de renforcer davantage les relations entre les deux parties et de favoriser la compréhension mutuelle, la coordination et la coopération à différents niveaux, en s'appuyant sur leurs liens bilatéraux et leurs intérêts partagés en qualité de membres de l'Union européenne.
Ce dialogue structuré traitera des sujets d'intérêt mutuel, dans le domaine des relations bilatérales, de l'Union européenne et des questions internationales, notamment :
- Questions bilatérales : développement des échanges économiques, relations culturelles, en particulier au niveau universitaire, coopération dans le domaine scientifique, sécurité, promotion du tourisme, négociations d'accords sur certains sujets.
La concertation permettra de veiller à ce que les actions bilatérales, dans l'ensemble des domaines d'intérêt commun, soient en cohérence avec les positions adoptées dans les instances européennes et internationales.
- Questions européennes : avenir de l'Union européenne, perspectives financières, sécurité maritime, élargissement, partenariat euro-méditerranéen, politique étrangère et de sécurité commune, politique européenne de sécurité et de défense, questions de justice et affaires intérieures, aide publique au développement.
- Questions internationales : Politique maritime, Francophonie, Proche-Orient, concertation aux Nations-unies et dans les organisations internationales, en particulier l'Organisation mondiale du commerce.
A cette fin, une concertation régulière se tiendra à différents niveaux et en tant que de besoin, dans les deux capitales et au sein des représentations auprès des organisations internationales, sur ces sujets ou toute autre question qui paraîtrait utile, en tenant compte des échéances internationales./.
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