ALLOCUTION
DE MONSIEUR JACQUES CHIRAC PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
À L'OCCASION DE LA PRÉSENTATION DU MUGUET PAR LA SEMMARIS
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PALAIS DE L'ÉLYSÉE
MERCREDI 1er MAI 2002
Monsieur le Président, Madame, Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs,
D'abord, Monsieur le Président, je suis sensible, une fois encore, à vos voeux, mon épouse aussi. Nous vous en remercions et, au-delà de votre personne, à tous ceux que vous représentez ici, avec beaucoup de chaleur.
Nous connaissons -et je connais-, les efforts que vous incarnez et qui sont faits par la profession pour assumer, de façon efficace, juste et moderne, les responsabilités considérables, et de plus en plus considérables, qui sont les vôtres.
J'ai apprécié votre propos et vos commentaires, tant en ce qui concerne vos responsabilités nationales, que vos responsabilités internationales. Vous avez évoqué, brièvement, notamment en raison des circonstances actuelles, les principaux sujets, ceux qui préoccupent le plus nos compatriotes, mais qui sont aussi les sujets de demain.
Vous les avez évoqués avec cette compétence qui est la vôtre et avec cette expérience exceptionnelle que vous avez, et que vous tirez aussi de toutes celles et de tous ceux, ici, présents, et qui représentent les grandes professions dont vous avez la charge d'assurer la coordination.
Je n'entrerai pas, pour ma part, dans le détail. Nous aurons certainement l'occasion de revenir sur ces sujets -notamment l'avenir de Rungis-, et grâce à la ténacité de l'ensemble des acteurs que vous représentez, que vous coordonnez, poursuivre sans aucun doute, de façon exemplaire, vu de l'extérieur, encore insuffisante, probablement, vu de l'intérieur l'action moderne au bénéfice d'une distribution qui soit le plus près possible des soucis et des préoccupations de nos compatriotes, et qui corresponde aux intérêts de la France, de nos producteurs, et de notre mode de vie et de civilisation.
Lorsqu'on évoque, à l'étranger, les efforts qui sont faits ici, et ce que vous représentez, c'est vrai, qu'on a toujours un sentiment d'estime, d'admiration, parfois un peu de jalousie. Et ce sentiment est fondé.
Alors, d'un seul mot, je voudrais vous exprimer mon estime et mon admiration, mes encouragements aussi pour ce que vous faites, ma joie de savoir la nouvelle évolution, -la récente évolution, depuis le 1er avril, je crois- pour le "ris de veau" -je m'en réjouis-. Je félicite, naturellement, tous ceux qui se sont, pour cela, battus, adaptés, et qui ont fait ce qui était nécessaire.
Et, enfin, je voudrais rendre hommage à cette tradition du muguet, féliciter les reines, naturellement, toujours un peu plus jolies -je ne sais pas comment vous faites, mais c'est, ainsi, chaque fois-, vous remercier de cette superbe présentation, bien digne de nos grandes traditions, à la fois de gastronomie, de qualité, mais aussi d'art et de présentation.
Ce muguet est une tradition chaleureuse, conviviale, qui exprime bien le respect que chacun doit avoir des autres. Et, cette exigence de respect, aujourd'hui, nous voyons bien dans notre pays qu'elle est plus grande encore que jamais. D'une certaine façon, vous l'incarnez et c'est aussi la raison pour laquelle je me réjouissais, aujourd'hui, de vous recevoir et de vous remercier
Alors, je souhaite que vos efforts continuent à être couronnés de succès au bénéfice de l'ensemble des consommateurs, français et étrangers. Je vous dis mes félicitations et je vous dis toute mon amitié. |