ALLOCUTION PRONONCÉE PAR
MONSIEUR JACQUES CHIRAC PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
À L'OCCASION DE LA REMISE DE DÉCORATIONS AUX MÉDAILLÉS PARALYMPIQUES
***
PALAIS DE L'ELYSEE
JEUDI 23 NOVEMBRE 2000
Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre, Monsieur le Président du Comité International Paralympique, Monsieur le Président du Comité National Olympique sportif français Monsieur le Président de la Fédération Française Handisport, Monsieur le Délégué interministériel, Messieurs les Présidents des Fédérations sportives, Et surtout, Mesdames et Messieurs les Champions,
Au nom du Gouvernement, en mon nom, je suis et nous sommes heureux de vous accueillir à l'Elysée où nous vous souhaitons la plus cordiale des bienvenues et le mot dit bien ce qu'il veut dire. C'est avec le coeur que nous vous accueillons aujourd'hui. Aujourd'hui où la France rend hommage à ses champions et célèbre avec eux les exploits qu'ils ont réalisés à Sydney.
En Australie, les XIes Jeux paralympiques d'été ont réuni plus de 4 000 athlètes originaires de 120 nations : incontestablement, les Jeux de Sydney ont été les plus grands Jeux paralympiques de l'Histoire.
Chacun le reconnaît volontiers et le Président du Comité international paralympique, Monsieur Robert STEADWARD, que j'ai le très grand plaisir de saluer, et je le remercie d'être venu avec nous, le confirmera : remarquablement organisés, ces Jeux paralympiques de Sydney se sont déroulés de façon parfaite. L'accueil réservé aux athlètes dans le village olympique de Homebush Bay, la présence de 15 000 bénévoles, le très vif engouement des Australiens, tout a contribué à leur totale réussite.
Sans nul doute, nos amis Australiens ont montré la voie et les Jeux de Sydney resteront comme un signe fort du rapprochement entre les Jeux paralympiques et la grande fête olympique : chez les athlètes, même volonté de réussir, même souci de se préparer, mêmes tentations aussi peut-être, et de la part des spectateurs, même accueil enthousiaste. Pour le Président André AUBERGER, Sydney est maintenant la référence en matière d'organisation des Jeux, je le cite " pour les valides comme pour les athlètes handisports ". Madame la ministre de la Jeunesse et des Sports, qui s'est beaucoup impliquée dans ces jeux et qui a assisté à l'ouverture et une partie de leur déroulement, peut certainement corroborer ce sentiment unanime témoignant des efforts accomplis par les responsables australiens.
Et dans cette compétition, les athlètes français, une fois encore ont tenu leur rang. Certes, c'est aujourd'hui plus difficile, car les participants sont beaucoup plus nombreux, la concurrence beaucoup plus rude. Pourtant vous, chers amis sportifs et athlètes, qui avez défendu les couleurs de notre pays, et bien, vous avez confirmé les talents français. De ces Jeux, nous voulons retenir la magnifique leçon que vous nous avez donnée : grâce à votre volonté et votre persévérance, le sport a trouvé une nouvelle fois sa plus belle expression.
Cela ne m'a pas surpris : lorsque je vous avais rendu visite à la Résidence handisport de Paris, au début du mois d'octobre, j'avais deviné, Monsieur le Président, à travers l'accueil que vous m'aviez réservé, j'avais deviné que vous toutes et tous étiez prêts et qu'à l'évidence cela se voyait dans vos yeux, vous en vouliez. Parfaitement maîtres de vos moyens, vous attendiez avec espoir votre départ pour la Nouvelle-Calédonie, où vous deviez parachever votre entraînement avant d'aller à Sydney. Vous alliez trouver sur ces terres accueillantes les moyens vous permettant de peaufiner le geste, d'améliorer le détail pour atteindre l'exploit. Dans le soin qui a été apporté à cette ultime préparation, il faut certainement voir un nouveau signe, très important, de la reconnaissance acquise désormais par le handisport.
Les résultats que vous aviez déjà obtenus vous permettaient de nourrir les plus grandes ambitions. Je savais également que vous pouviez compter sur le soutien, sur la compétence, sur le talent de vos entraîneurs, des techniciens et de tout l'encadrement qui vous accompagnait. Avec toutes celles et à tous ceux qui vous ont aidés tout au long de votre préparation, presque tous des bénévoles, et qui ont accompli un travail remarquable, je veux rendre un hommage particulier et je tiens à les saluer et à les féliciter chaleureusement.
Et puis, vous, les athlètes, athlètes de très haut niveau, vous vous êtes lancés dans l'aventure olympique. Vous vous êtes battus contre le temps, contre vos concurrents, contre vous-mêmes. A force de volonté, de générosité, des qualités essentielles aux champions, vous êtes parvenus jusqu'à la finale pour atteindre enfin les marches du podium ou des podiums.
30 médailles d'or, 28 médailles d'argent, 28 médailles de bronze, 86 médailles au total : les 142 athlètes de la délégation française conduite par Gérard MASSON ont maintenu la France à son rang.
Béatrice HESS, rentrée de Sydney avec 7 médailles d'or, qui, chacune, représentent un nouveau record mondial, a confié qu'elle était partie " pour gagner ". Et cette nageuse exceptionnelle, elle qui, depuis qu'elle participe aux Jeux paralympiques, a remporté un total de 18 médailles d'or, souhaitait " entrer dans l'Histoire ". Elle l'a fait et elle l'a fait magistralement. Et c'est le fruit de son travail : " Il est logique, a-t-elle souligné un jour, qu'en s'entraînant six heures par jour et six jours sur sept, le succès soit à la clé. Le travail est vraiment le secret de ma réussite ", a-t-elle conclu. Et je suis sûr que Jeannie LONGO, notre merveilleuse Jeannie LONGO, une championne extraordinaire elle aussi, qui nous revient de Mexico avec un nouveau record du monde, après avoir conquis d'ailleurs, une médaille à Sydney, partage la même opinion. Et je voudrais, puisqu'elle a gagné un nouveau titre à Mexico lors de l'hommage rendu aux athlètes des jeux olympiques, et qu'elle veut bien être présente ici, marquant sa solidarité totale, incarnant la solidarité entre le handisport et le sport olympique, je voudrais la féliciter de tout coeur et la remercier.
Ces deux championnes dont les performances nous ont, il faut dire les choses, stupéfaits, je parle de Béatrice HESS et de Jeannie LONGO, ont également en commun l'admiration et le respect que leur portent leurs concurrentes. Qu'elles soient réunies, ici, aujourd'hui, est une preuve supplémentaire que le sport se révèle comme un fantastique moyen de s'accomplir. A nous d'en prendre pleinement conscience et de faire en sorte que sa pratique soit ouverte le plus largement possible et à tous. Je reprends-là un mot de Madame BUFFET que j'approuve sans réserve.
Je sais que les Présidents des fédérations nationales, que je suis heureux de saluer, ont à coeur de coordonner leurs efforts avec ceux de la Fédération française handisport. Les clubs créent, de plus en plus souvent, des sections handisports. Un partenariat se développe ainsi au travers d'initiatives locales.
Ce sont elles qui ont permis à Vincent BOURY, notre médaillé de bronze en tennis de table, de pratiquer, en dehors de toute compétition, le parapente et la plongée sous-marine, deux sports réputés dont la découverte nécessite un encadrement particulièrement spécialisé. Ce fut une expérience exceptionnelle réalisée grâce à l'enthousiasme de tout un réseau de bénévoles.
Il faut encourager ce phénomène. Les fédérations qui disposent de cadres techniques performants peuvent aider plus encore à son développement qui s'appuie trop souvent sur le seul bénévolat. L'efficacité est là. Et c'est l'application d'un droit fondamental : il appartient aux pouvoirs publics, aux collectivités locales de le mettre en oeuvre et, pour cela, de faire évoluer les mentalités et de poursuivre les aménagements nécessaires, tout particulièrement dans la pratique du handisport en milieu scolaire.
Je sais aussi que des entreprises, de plus en plus nombreuses, associent leurs efforts à ceux de la Fédération pour permettre aux athlètes handisports de très haut niveau de se préparer dans les meilleures conditions aux grands rendez-vous sportifs.
C'est dans ce même esprit qu'a été signé l'accord de partenariat intervenu entre le Comité international olympique et le Comité international paralympique. Il s'agit de rechercher une meilleure coordination afin d'obtenir, d'une part, un développement équilibré et harmonieux des différentes disciplines et des différentes épreuves et, d'autre part, d'encourager la pratique du handisport dans les pays émergents. Ces deux aspects sont très significatifs. Sans doute, c'est un nouveau cap de franchi. Je tiens à en féliciter Monsieur Robert STEADWARD et aussi Monsieur Juan Antonio SAMARANCH. Et leur dire que pour leur part, les pouvoirs publics et les autorités françaises sont tout à fait favorables à cet effort et à cette orientation.
Déjà, chacun de vous, chers Champions, se tourne vers les prochaines compétitions. La Fédération française handisport prépare, pour juillet 2002, les Championnats du monde d'athlétisme qui se tiendront à Lille-Villeneuve-d'Ascq. Ce sera ensuite la préparation des Jeux olympiques d'Athènes en 2004, avant ceux de 2008 qui, je l'espère, ne vous obligeront pas à un déplacement aussi long et se dérouleront à Paris. Le dossier est d'ailleurs présenté par le Comité de candidature que préside Monsieur Claude BÉBÉAR donnera, je le sais, aux Jeux paralympiques la place essentielle qu'ils méritent.
À tous les responsables sportifs qui vont associer leurs efforts pour faire de ces grands rendez-vous une nouvelle réussite, je veux renouveler mes encouragements les plus vifs.
À nos champions à qui je vais remettre maintenant, au nom de la France, les insignes de leur grade dans nos deux ordres nationaux, j'adresse mes félicitations les plus chaleureuses, celles aussi du Gouvernement, bien entendu. Merci et bravo pour les exploits que vous avez accomplis à Sydney. Merci et bravo pour les victoires que vous avez remportées. Merci et bravo pour cette soif de découverte et cette envie de gagner que vous nous faites partager : c'est une très belle leçon que vous nous donnez là. ALLOCUTION PRONONCÉE PAR
MONSIEUR JACQUES CHIRAC PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
À L'OCCASION DE LA REMISE DE DÉCORATIONS AUX MÉDAILLÉS PARALYMPIQUES
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PALAIS DE l'ÉLYSÉE
JEUDI 23 NOVEMBRE 2000
Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre, Monsieur le Président du Comité International Paralympique, Monsieur le Président du Comité National Olympique sportif français Monsieur le Président de la Fédération Française Handisport, Monsieur le Délégué interministériel, Messieurs les Présidents des Fédérations sportives, Et surtout, Mesdames et Messieurs les Champions,
Au nom du Gouvernement, en mon nom, je suis et nous sommes heureux de vous accueillir à l'Elysée où nous vous souhaitons la plus cordiale des bienvenues et le mot dit bien ce qu'il veut dire. C'est avec le coeur que nous vous accueillons aujourd'hui. Aujourd'hui où la France rend hommage à ses champions et célèbre avec eux les exploits qu'ils ont réalisés à Sydney.
En Australie, les XIes Jeux paralympiques d'été ont réuni plus de 4 000 athlètes originaires de 120 nations : incontestablement, les Jeux de Sydney ont été les plus grands Jeux paralympiques de l'Histoire.
Chacun le reconnaît volontiers et le Président du Comité international paralympique, Monsieur Robert STEADWARD, que j'ai le très grand plaisir de saluer, et je le remercie d'être venu avec nous, le confirmera : remarquablement organisés, ces Jeux paralympiques de Sydney se sont déroulés de façon parfaite. L'accueil réservé aux athlètes dans le village olympique de Homebush Bay, la présence de 15 000 bénévoles, le très vif engouement des Australiens, tout a contribué à leur totale réussite.
Sans nul doute, nos amis Australiens ont montré la voie et les Jeux de Sydney resteront comme un signe fort du rapprochement entre les Jeux paralympiques et la grande fête olympique : chez les athlètes, même volonté de réussir, même souci de se préparer, mêmes tentations aussi peut-être, et de la part des spectateurs, même accueil enthousiaste. Pour le Président André AUBERGER, Sydney est maintenant la référence en matière d'organisation des Jeux, je le cite " pour les valides comme pour les athlètes handisports ". Madame la ministre de la Jeunesse et des Sports, qui s'est beaucoup impliquée dans ces jeux et qui a assisté à l'ouverture et une partie de leur déroulement, peut certainement corroborer ce sentiment unanime témoignant des efforts accomplis par les responsables australiens.
Et dans cette compétition, les athlètes français, une fois encore ont tenu leur rang. Certes, c'est aujourd'hui plus difficile, car les participants sont beaucoup plus nombreux, la concurrence beaucoup plus rude. Pourtant vous, chers amis sportifs et athlètes, qui avez défendu les couleurs de notre pays, et bien, vous avez confirmé les talents français. De ces Jeux, nous voulons retenir la magnifique leçon que vous nous avez donnée : grâce à votre volonté et votre persévérance, le sport a trouvé une nouvelle fois sa plus belle expression.
Cela ne m'a pas surpris : lorsque je vous avais rendu visite à la Résidence handisport de Paris, au début du mois d'octobre, j'avais deviné, Monsieur le Président, à travers l'accueil que vous m'aviez réservé, j'avais deviné que vous toutes et tous étiez prêts et qu'à l'évidence cela se voyait dans vos yeux, vous en vouliez. Parfaitement maîtres de vos moyens, vous attendiez avec espoir votre départ pour la Nouvelle-Calédonie, où vous deviez parachever votre entraînement avant d'aller à Sydney. Vous alliez trouver sur ces terres accueillantes les moyens vous permettant de peaufiner le geste, d'améliorer le détail pour atteindre l'exploit. Dans le soin qui a été apporté à cette ultime préparation, il faut certainement voir un nouveau signe, très important, de la reconnaissance acquise désormais par le handisport.
Les résultats que vous aviez déjà obtenus vous permettaient de nourrir les plus grandes ambitions. Je savais également que vous pouviez compter sur le soutien, sur la compétence, sur le talent de vos entraîneurs, des techniciens et de tout l'encadrement qui vous accompagnait. Avec toutes celles et à tous ceux qui vous ont aidés tout au long de votre préparation, presque tous des bénévoles, et qui ont accompli un travail remarquable, je veux rendre un hommage particulier et je tiens à les saluer et à les féliciter chaleureusement.
Et puis, vous, les athlètes, athlètes de très haut niveau, vous vous êtes lancés dans l'aventure olympique. Vous vous êtes battus contre le temps, contre vos concurrents, contre vous-mêmes. À force de volonté, de générosité, des qualités essentielles aux champions, vous êtes parvenus jusqu'à la finale pour atteindre enfin les marches du podium ou des podiums.
30 médailles d'or, 28 médailles d'argent, 28 médailles de bronze, 86 médailles au total : les 142 athlètes de la délégation française conduite par Gérard MASSON ont maintenu la France à son rang.
Béatrice HESS, rentrée de Sydney avec 7 médailles d'or, qui, chacune, représentent un nouveau record mondial, a confié qu'elle était partie " pour gagner ". Et cette nageuse exceptionnelle, elle qui, depuis qu'elle participe aux Jeux paralympiques, a remporté un total de 18 médailles d'or, souhaitait " entrer dans l'Histoire ". Elle l'a fait et elle l'a fait magistralement. Et c'est le fruit de son travail : " Il est logique, a-t-elle souligné un jour, qu'en s'entraînant six heures par jour et six jours sur sept, le succès soit à la clé. Le travail est vraiment le secret de ma réussite ", a-t-elle conclu. Et je suis sûr que Jeannie LONGO, notre merveilleuse Jeannie LONGO, une championne extraordinaire elle aussi, qui nous revient de Mexico avec un nouveau record du monde, après avoir conquis d'ailleurs, une médaille à Sydney, partage la même opinion. Et je voudrais, puisqu'elle a gagné un nouveau titre à Mexico lors de l'hommage rendu aux athlètes des jeux olympiques, et qu'elle veut bien être présente ici, marquant sa solidarité totale, incarnant la solidarité entre le handisport et le sport olympique, je voudrais la féliciter de tout coeur et la remercier.
Ces deux championnes dont les performances nous ont, il faut dire les choses, stupéfaits, je parle de Béatrice HESS et de Jeannie LONGO, ont également en commun l'admiration et le respect que leur portent leurs concurrentes. Qu'elles soient réunies, ici, aujourd'hui, est une preuve supplémentaire que le sport se révèle comme un fantastique moyen de s'accomplir. À nous d'en prendre pleinement conscience et de faire en sorte que sa pratique soit ouverte le plus largement possible et à tous. Je reprends-là un mot de Madame BUFFET que j'approuve sans réserve.
Je sais que les Présidents des fédérations nationales, que je suis heureux de saluer, ont à coeur de coordonner leurs efforts avec ceux de la Fédération française handisport. Les clubs créent, de plus en plus souvent, des sections handisports. Un partenariat se développe ainsi au travers d'initiatives locales.
Ce sont elles qui ont permis à Vincent BOURY, notre médaillé de bronze en tennis de table, de pratiquer, en dehors de toute compétition, le parapente et la plongée sous-marine, deux sports réputés dont la découverte nécessite un encadrement particulièrement spécialisé. Ce fut une expérience exceptionnelle réalisée grâce à l'enthousiasme de tout un réseau de bénévoles.
Il faut encourager ce phénomène. Les fédérations qui disposent de cadres techniques performants peuvent aider plus encore à son développement qui s'appuie trop souvent sur le seul bénévolat. L'efficacité est là. Et c'est l'application d'un droit fondamental : il appartient aux pouvoirs publics, aux collectivités locales de le mettre en oeuvre et, pour cela, de faire évoluer les mentalités et de poursuivre les aménagements nécessaires, tout particulièrement dans la pratique du handisport en milieu scolaire.
Je sais aussi que des entreprises, de plus en plus nombreuses, associent leurs efforts à ceux de la Fédération pour permettre aux athlètes handisports de très haut niveau de se préparer dans les meilleures conditions aux grands rendez-vous sportifs.
C'est dans ce même esprit qu'a été signé l'accord de partenariat intervenu entre le Comité international olympique et le Comité international paralympique. Il s'agit de rechercher une meilleure coordination afin d'obtenir, d'une part, un développement équilibré et harmonieux des différentes disciplines et des différentes épreuves et, d'autre part, d'encourager la pratique du handisport dans les pays émergents. Ces deux aspects sont très significatifs. Sans doute, c'est un nouveau cap de franchi. Je tiens à en féliciter Monsieur Robert STEADWARD et aussi Monsieur Juan Antonio SAMARANCH. Et leur dire que pour leur part, les pouvoirs publics et les autorités françaises sont tout à fait favorables à cet effort et à cette orientation.
Déjà, chacun de vous, chers Champions, se tourne vers les prochaines compétitions. La Fédération française handisport prépare, pour juillet 2002, les Championnats du monde d'athlétisme qui se tiendront à Lille-Villeneuve-d'Ascq. Ce sera ensuite la préparation des Jeux olympiques d'Athènes en 2004, avant ceux de 2008 qui, je l'espère, ne vous obligeront pas à un déplacement aussi long et se dérouleront à Paris. Le dossier est d'ailleurs présenté par le Comité de candidature que préside Monsieur Claude BÉBÉAR donnera, je le sais, aux Jeux paralympiques la place essentielle qu'ils méritent.
À tous les responsables sportifs qui vont associer leurs efforts pour faire de ces grands rendez-vous une nouvelle réussite, je veux renouveler mes encouragements les plus vifs.
À nos champions à qui je vais remettre maintenant, au nom de la France, les insignes de leur grade dans nos deux ordres nationaux, j'adresse mes félicitations les plus chaleureuses, celles aussi du Gouvernement, bien entendu. Merci et bravo pour les exploits que vous avez accomplis à Sydney. Merci et bravo pour les victoires que vous avez remportées. Merci et bravo pour cette soif de découverte et cette envie de gagner que vous nous faites partager : c'est une très belle leçon que vous nous donnez là. |