20.07.2001 : Extraits du point de presse du Président de la République à l'issue de la réunion du G7 de Gênes
Palais de l'Elysée - vendredi 16 mai 2003
(...) La deuxième réflexion que je voulais faire, c'est le lancement du Fonds pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Je voudrais dire que, moi, je suis fier d'avoir participé à la réunion au cours de laquelle le Secrétaire général, Kofi ANNAN, a annoncé les résultats de nos réflexions et de nos décisions. Fier d'y participer au nom de la France. C'est un vrai message d'espoir pour ces pays, pour ces hommes, ces femmes, ces enfants qui sont victimes de ces trois maladies. Chacun sait l'importance qu'elles ont, essentiellement dans les pays pauvres. C'est un vrai geste, pour une fois, de solidarité entre le nord et le sud. Et c'est un Fonds qui aura les moyens d'agir de façon efficace. Pour les seuls participants au G7, c'est une somme de l'ordre d'1 milliard deux cents millions de dollars, je crois, sur laquelle on s'est engagés, ce qui fera environ 2 milliards avec les contributions des pays hors G7. Et, très rapidement, nous escomptons un fonds d'une dizaine de milliards de dollars qui, bien géré, peut apporter un vrai changement dans la situation de ces pandémies.
Je m'en réjouis beaucoup parce qu'en 1997, j'étais allé à la réunion d'Abidjan, j'étais d'ailleurs accompagné du docteur KOUCHNER, et j'avais lancé cette idée d'un fonds thérapeutique. Il n'y avait eu aucun écho. J'avais eu l'appui d'ONUSIDA. C'est, au niveau aussi bien des pays que des organisations internationales, la seule organisation qui m'avait appuyé, en dehors naturellement des pays africains. Eh bien, petit à petit, avec entêtement, on a poursuivi cette idée, grâce à l'appui du Secrétaire général de l'ONU, et aujourd'hui c'est fait. Je m'en réjouis et pour moi cela a quelque chose d'un peu émouvant.