Au Parlement algérien, Alger, le 3 mars 2003
Discours prononcé par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, devant le Parlement algérien
Monsieur le Président de la République, Messieurs les Présidents du Conseil de la Nation et de l’Assemblée populaire nationale, Monsieur le Chef du gouvernement, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Mesdames, Messieurs,
La France est heureuse et fière de faire entendre sa voix sur le sol d’Algérie, dans la capitale de votre grand pays, au sein de ce Palais des Nations, lieu-symbole où vous m’avez invité à parler en son nom.
Nous vivons aujourd’hui, je crois, un moment d’histoire, puisque c’est la première visite d’Etat d’un Président français en Algérie depuis l’Indépendance. Mais, au-delà de la solennité qui souligne la force et la rareté des heures que nous sommes en train de vivre, c’est l’émotion des retrouvailles qui nous étreint. Des retrouvailles chaleureuses, fraternelles, comme en témoigne l’accueil exceptionnel que nous a réservé, à mon épouse et à moi-même, le peuple algérien. Qu’il en soit remercié du fond du coeur.
Cet accueil, cette chaleur prouvent que les liens quasi charnels qui unissent l’Algérie et la France sont bien vivants. Ils sont le socle de la confiance, de l’amitié, de la solidarité que nous voulons construire et renforcer entre nos deux nations.
Merci, Monsieur le Président de la République, Messieurs les Présidents, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, du grand honneur qui m’est fait de pouvoir m’exprimer devant vos deux Chambres réunies, afin d’approfondir encore notre amitié et surtout de l’ancrer dans l’avenir.