Visite d’Etat, Brasilia, le 25 mai 2006
Discours de M. Jacques CHIRAC, Président de la République française, devant le Congrès national brésilien
Merci, Monsieur le Président du Congrès, pour votre accueil si chaleureux et auquel je suis particulièrement sensible.
Merci, Monsieur le Président de la Chambre des Députés pour votre propos chaleureux.
Merci, Mesdames et Messieurs les Sénateurs et les Députés pour votre présence. Je tiens à vous exprimer au nom de la France et en mon nom personnel mes sentiments d’estime, de reconnaissance, et d’amitié.
C’est un très grand honneur pour moi que d’être une nouvelle fois reçu par le Congrès du Brésil, coeur de la démocratie vivante d’une nation et d’un peuple qui s’affirment désormais aux tout premiers rangs du monde d’aujourd’hui.
Dix ans après, je mesure avec admiration le chemin parcouru par le Brésil. Une démocratie enracinée. Une économie qui a retrouvé le chemin de la croissance et de l’innovation. Une société vivante, créatrice, rayonnante. L’ardente recherche de la cohésion et de la justice sociale.
C’est donc avec beaucoup d’émotion et de respect que je m’adresse à vous aujourd’hui.
La France, vous le savez, éprouve pour le Brésil une amitié profonde dont a témoigné l’éclatant succès de la récente saison du Brésil en France. Le Brésil occupe une place toute particulière dans notre vision du monde. Il est, pour les Françaises et pour les Français, une civilisation porteuse d’un art de vivre, d’une culture, notamment d’une culture politique, d’un espoir pour l’avenir. Il est une source permanente de rêve et d’inspiration. La France souhaite que ces affinités s’épanouissent plus encore dans la construction commune du monde de demain.