Voeux des forces vives, le 6 janvier 2003
Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à l’occasion de la présentation des voeux des forces vives
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs,
Mes chers amis,
En ce début d’année, je veux d’abord adresser à chacune et à chacun d’entre vous, à vos familles, à vos proches, à vos collaborateurs, mes vœux les plus sincères, les plus chaleureux pour cette nouvelle année.
Mon intention, aujourd’hui, n’est pas de revenir longuement sur ce qui a été fait, si ce n’est pour rappeler que grâce à vous, qui représentez les forces vives de la nation, la France est une grande puissance : la cinquième du monde. Un pays qui a su mener des réformes sociales majeures, créer un million d’entreprises en cinq ans, redresser ses finances publiques et, depuis deux ans, réduire sa dette. Un pays qui a maintenant une croissance ancrée au-dessus de 2 %, et qui démontre qu’il n’y a pas de fatalité au chômage, même si beaucoup reste à faire dans ce domaine. Un pays où le nombre de logements sociaux nouveaux a doublé depuis 2002. Une nation attachée à la solidarité : même si beaucoup, beaucoup reste à faire dans ce domaine, nous avons, à contre-courant des pays voisins, si j’en crois les experts, réduit les inégalités et fait reculer la pauvreté, insuffisamment, mais c’est indiscutable.
Alors que les Françaises et les Français vont être amenés à faire des choix décisifs pour l’avenir, je voudrais aborder les grands enjeux auxquels nous sommes, en réalité, confrontés dans les années à venir. Je veux vous dire dans quel esprit, et avec quelles priorités la France devra, me semble-t-il, poursuivre sa marche en avant.