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Dossier réalisé à l'occasion du sommet franco-germano-russe au château de Compiègne dans le département de l'Oise, le samedi 23 septembre 2006.

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S o m m a i r e :

  1. Chronologie des rencontres franco-germano-russes.
  2. Mme Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d'Allemagne.
  3. M. Vladimir Vladimirovitch Poutine, Président de la Fédération de Russie.
  4. Le château de Compiègne dans l'Oise.

Sommet frano-germano-russe

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La chronologie des rencontres franco-germano-russes.

La mise en place d'une concertation franco-germano-russe a été suggérée par le Président Eltsine lors d'un Sommet du Conseil de l'Europe à Strasbourg (octobre 1997).

La première rencontre à trois fut organisée à Moscou, le 26 mars 1998, entre le Président Eltsine, le Chancelier Kohl et le Président de la République.

Depuis 2003, cette concertation informelle s'est approfondie et permet, sur une base régulière, un dialogue politique et des échanges de vues sur les grandes questions internationales et les domaines de coopération entre l'Union européenne et la Russie qui, dans le cadre du partenariat UE/Russie, portent sur quatre espaces communs : l'économie, la sécurité et la justice, l'action extérieure, la recherche, l'éducation et la culture.

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Mme Angela Merkel, Chancelière de la République fédérale d'Allemagne :

Née le 17 juillet 1954 à Hambourg.

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M. Vladimir Vladimirovitch Poutine, Président de la Fédération de Russie :

Né le 7 octobre 1952 à Leningrad.

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Le Château de Compiègne :

De Clovis à Napoléon III, le château de Compiègne fut une résidence royale et impériale. Le château devint le séjour privilégié de quatre dynasties royales qui se succédèrent sur le trône de France : les Mérovingiens, les Carolingiens, les Capétiens et les Bourbons. Plusieurs châteaux royaux furent édifiés à Compiègne, notamment celui de Charles V construit sur l'emplacement de l'actuel palais et entouré de remparts. Louis XIV, qui y fit soixante quinze séjours, le compléta par d'autres constructions.

Louis XV prit la décision de bâtir un nouveau château et s'adressa à l'architecte Ange-Jacques Gabriel dont le projet fut approuvé en 1751. Son élève, le Dreux de la Châtre lui succéda et mena les travaux jusqu'à leurs achèvements.

Louis XVI fit effectuer d'importants travaux dont il ne vit pas l'achèvement. Entre 1782 et 1786, le décor fut intégralement refait. La Révolution ne causa de dommages ni au bâtiment, ni au décor, mais le mobilier fut vendu en 1795.

En 1807 Napoléon décida de remettre la résidence en état. Les aménagements réalisés à partir de 1808, sous la direction de Berthault, et complétés jusqu'au début de la Restauration, ont permis la création d'ensembles décoratifs exceptionnels comme ceux des appartements de l'Empereur et de l'Impératrice ou la galerie de Bal. En 1810, c'est à Compiègne que Napoléon accueillit sa future épouse, Marie-Louise. Compiègne est la seule résidence impériale à présenter aujourd'hui un ensemble homogène de décors et de mobilier du Premier Empire.

La tradition des séjours royaux reprit sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Cette période fut notamment marquée par le mariage de la princesse Louise, fille de Louis-Philippe, avec Léopold 1er, roi des Belges. Pour cette occasion le roi fit construire, sur la place de l'ancien Jeu de Paume, un magnifique petit théâtre (1832/1835).

Napoléon III fit du palais de Compiègne sa résidence de prédilection : à partir de 1856, la Cour y passait régulièrement une partie de l'automne.

Après la chute du second Empire différents musées furent installés à Compiègne qui fut évacué et occupé en 1914. En 1926 fut introduit le musée de la voiture et du Tourisme et en 1945 commença un travail de remise en place du mobilier selon les principes de restitution des états historiques anciens.


SEPTEMBRE 2006