Compte rendu de l'entretien entre M. Jacques CHIRAC, Président de la République, et M. Fouad SINIORA, Premier ministre du Liban.
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Compte rendu du Porte-parole
Palais de l'Elysée - Paris le mercredi 24 janvier 2007.
Le Président de la République a accueilli le Premier ministre en plaçant ce déjeuner sous le signe de l'amitié entre le Liban et la France. "Le Liban qui est" a dit le Président "un pays d'antique histoire qui a réussi à conserver son existence malgré toutes ses difficultés et qui le doit aux qualités exceptionnelles du peuple libanais."
Le Président de la République s'est réjoui de pouvoir préparer avec M. SINIORA, les membres du gouvernement libanais présents et le gouverneur de la Banque Centrale du Liban, la Conférence de Paris III car a-t-il dit "Après les épreuves récentes, je souhaite qu'un effort particulier soit consenti pour aider le Liban à surmonter ses difficultés".
Le Président de la République a souligné l'importance du programme économique décidé par le gouvernement libanais et a estimé que la Conférence de Paris allait être un message de confiance et d'espoir dans la capacité de l'économie libanaise à reprendre et du Liban à se reconstruire.
Le Président de la République a indiqué que "la France apportera son concours au Liban sous la forme d'un prêt de cinq cent millions d'euros à des conditions très avantageuses. Cette contribution très significative exprime l'amitié profonde, la solidarité et la confiance qui unissent la France au Liban et à tous les Libanais".
Le Président de la République a également souhaité que tous les pays et toutes les institutions présentes démontrent leur confiance dans le programme économique et social du gouvernement libanais par une contribution significative.
Le Président de la République et le Premier ministre ont également évoqué la situation intérieure. Le Président de la République a redit qu'il souhaitait que l'esprit d'unité et de dialogue prévale dans le respect des institutions libanaises et dans le respect de son gouvernement légitime, issu d'élections démocratiques.
L'entretien a également porté sur le rôle de la communauté internationale en appui au Liban. Le Président de la République a exprimé l'espoir que le Liban puisse jouir pleinement de sa souveraineté et ne soit plus la victime des conflits régionaux. Il a exprimé le souhait que tous les pays de la région respectent son indépendance et sa souveraineté, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et au droit international, car "la stabilité et la prospérité du Liban contribue à la stabilité et à la prospérité de la région".
En conclusion, le Président de la République a estimé que la Conférence de Paris III était particulièrement opportune et nécessaire car "le coût de l'inaction serait bien supérieur à l'engagement au côté du Liban".
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